Report de l’enquête publique sur le relèvement de l’altitude des avions

04.02.2011 – Le Parisien

Très attendue par les associations de défense contre les nuisances aériennes, l’enquête publique qui devait, pendant un mois, avaliser le futur relèvement de 300 m de l’altitude à laquelle les avions amorcent leur atterrissage vers Roissy ne démarrera pas demain comme le calendrier l’avait initialement prévu. Un arrêté préfectoral devait être publié ce matin annonçant son report du 2 mars au 1er avril.

La faute, semble-t-il, à Nathalie Kosciusko-Morizet. Le 25 janvier, venue clore les Rencontres du Grand Roissy, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et des Transports, qui avait rencontré quelques jours plus tôt une délégation de l’Advocnar, la principale association de défense contre les nuisances aériennes, avait annoncé que cette entrevue l’amenait à demander à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de revoir sa copie. Et de relever encore l’altitude de début d’atterrissage. « Les virages amorcés partent d’encore plus loin que dans notre projet initial, explique Maurice Georges, directeur des services de la navigation aérienne à la DGAC. Il nous faut encore tester et ajuster la variante réclamée par la ministre. »

Appelée en termes techniques « relèvement de l’altitude de survol en palier avant la descente finale jusqu’au touché piste », cette mesure avait été annoncée dès la fin 2007 par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du Grenelle de l’environnement concernant le trafic aérien.

Son application, qui concerne les aéroports d’Orly, du Bourget et de Roissy Charles-de-Gaulle, a été scindée en trois phases, s’étalant de 2008 à 2011. La troisième phase concerne essentiellement l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Bénédicte Agoudetsé

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