Malgré les engagements des pouvoirs publics, les aéroports sont une nouvelle fois « dédouanés » dans ce pic de pollution.
12.03.2014 – VO news
Alors que l’Ile-de-France connait depuis plusieurs jours un pic de pollution, l’ADVOCNAR, association de lutte contre les nuisances aériennes, dénonce l’impact du trafic aérien et juge que les aéroports sont « encore une fois dédouanés malgré les engagements des pouvoirs publics ».
Comme en décembre dernier, l’Ile-de-France a dépassé le niveau d’alerte aux particules fines. Depuis plusieurs jours, les valeurs restaient très élevées. De quoi inquiéter l’ADVOCNAR qui pointe de nouveau l’impact du trafic aérien. « Les cartes d’Airparif montrent que les concentrations les plus inquiétantes de polluants se situent juste autour des deux aéroports principaux de la région parisienne, Roissy CDG et Orly », signale l’association. « Pourtant, en matière de pollution, on ne parle jamais des avions ! ».
Malgré les mesures annoncées par le gouvernement, l’ADVOCNAR appelle à des « mesures de fond », telles que le plafonnement du trafic aérien en Île-de-France, des trajectoires épargnant les zones densément peuplées et une incitation efficace conduisant au renouvellement accéléré des flottes.
13.03.2014 – Le Parisien
Aéroports de Roissy et Orly
L’ADVOCNAR demande la réduction du trafic aérien
Même à la campagne, le pic de pollution se fait sentir … par la simple présence de l’aéroport de Roissy ou de celui d’Orly.
« En matière de pollution, on ne parle jamais des avions! s’offusque l’ADVOCNAR, une association de défense contre les nuisances aériennes. La similitude du kérosène avec le gazole fait que la pollution des avions est identique à celle des moteurs diesel, mais aucune solution technique n’existe à ce jour pour réduire la pollution des réacteurs d’avion (filtre à particules, pot catalytique …) ».
L’ADVOCNAR demande aux pouuvoirs publics de réduire le trafic aérien en cas de pic de pollution. « C’est prévu par l’article 181 de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010, mais n’a jamais été appliqué », regrette l’association qui souhaite également que les trajectoires épargent les zones densément peuplées et que les compagnies aériennes soient incitées au renouvellement accéléré des flottes.