les observations de l’ADVOCNAR
Dans le cadre de la consultation publique sur le projet de Plan National Santé Environnement 3 (PNSE3), l’ADVOCNAR a transmis ses observations.

Les populations d’Ile-de-France soumises aux nuisances aériennes sont directement concernées par une mauvaise qualité de l’air intérieur et extérieur, des nuisances sonores importantes, ainsi que par les inégalités environnementales (cumul de nuisances, de défaveur sociale et matérielle). Les zones de PEB des aéroports constituent des points noirs environnementaux.

Le PNSE3 ne prend pas la mesure des conséquences des nuisances aériennes sur la santé des populations survolées. Ce plan n’avance rien de nouveau par rapport à l’existant, puisqu’il s’appuie sur des plans actuellement en vigueur qui minimisent l’impact du trafic aérien et proposent des actions et des mesures marginales et insuffisantes.

En effet, l’Ile-de-France est 10 fois plus peuplée que le reste du territoire métropolitain, et concentre la moitié du trafic aérien national. L’impact sanitaire y est donc maximum.

L’association attend, à l’instar des 12 millions d’habitants de cette région, que les pouvoirs publics prennent des décisions courageuses afin de protéger réellement la santé des populations.