23.03.2015 – L’Express avec AFP

Pollution: à quand la circulation alternée pour les avions?

Selon Airparif, les émissions d’oxyde d’azote des aéroports parisiens sont trois fois plus élevées que celles du périphérique. Faut-il appliquer aux avions la circulation alternée imposée aux voitures?

L’association des riverains de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, premier aéroport d’Europe continentale, a réclamé lundi de ne pas s’en tenir à la circulation alternée pour les voitures mais de réduire aussi le trafic aérien, face au pic de pollution atmosphérique.

L’Advocnar, l’association qui regroupe ces riverains, demande dans un communiqué « la réduction du trafic aérien en cas de pic de pollution », une mesure qui n’a jamais été mise en oeuvre. « Les polluants issus de la combustion du kérosène sont toxiques », rappelle l’association, citant les oxydes d’azote, les particules fines et les composés organiques volatils émis par les moteurs d’avion.

Trois fois plus d’oxyde d’azote que le périphérique

Selon Airparif, qui dispose d’un observatoire dédié à la pollution autour des aéroports parisiens, « les émissions d’oxyde d’azote » de l’ensemble des aéroports parisiens « sont plus de trois fois supérieures à celles du périphérique ». « Le trafic aérien contribue pour 8% aux émissions franciliennes d’oxydes d’azote, pour 2% aux émissions des particules PM10 et pour 3% aux émissions des particules fines PM2,5 ».

Le code de l’environnement prévoit spécifiquement la possibilité de réduire la circulation des voitures en cas de pic de pollution, mais est plus évasif sur les mesures qui peuvent être prises quant aux avions.

« En cas d’épisode de pic de pollution prolongé, le ministre chargé de l’aviation civile prend les mesures nécessaires pour tenir compte de la pollution due aux mouvements d’aéronefs », énonce la loi.

afp.com/Martin Bureau


23.03.2015 – Vonews

Pollution de l’air : l’Advocnar réclame la réduction du trafic aérien

Alors qu’un nouvel épisode de pollution de l’air aux particules fines touche depuis plusieurs jours l’Ile-de-France, les pouvoirs publics ont décidé d’activer la circulation alternée dans plusieurs communes. Insuffisant pour l’Advocnar, qui réclame une nouvelle fois la réduction du trafic aérien.

Depuis la semaine dernière, la région Ile-de-France est confrontée à un fort épisode de pollution de l’air. Ce lundi, seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire étaient même autorisés à rouler dans Paris ainsi que plusieurs villes afin de limiter la circulation. Pourtant, les mesures ne se sont une nouvelle fois limitée qu’aux automobilistes, au grand dam de l’Advocnar, association luttant contre les nuisances aériennes. Celle-ci assure ainsi que le trafic aérien participe à la mauvaise qualité de l’air : « Les polluants issus de la combustion du kérosène sont toxiques : oxydes d’azote (NOx), particules fines (PM) et composés organiques volatils (COV) continuent de tuer puisque la similitude du kérosène avec le gazole fait que la pollution des avions est identique à celle des moteurs diesel ».

Ainsi, l’advocnar appelle une nouvelle fois à réduire le trafic aérien. Une volonté en conformité avec la loi assure l’organisation. « La réduction du trafic aérien en cas de pic de pollution, qui est prévue par l’article 181 de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010, et dans l’arrêté du 26 mars 2014 relatif au déclenchement des procédures préfectorales en cas d’épisodes de pollution de l’air ambiant, n’a jamais été appliquée », précise-t-elle.


23.03.2015 – France 3 Paris IDF AFP

Pollution : les riverains de Roissy demandent de réduire aussi le trafic aérien

agent au solLa circulation alternée a été mise en place ce lundi à Paris pour réduire la pollution de l’air en particules fines. Les habitants des communes proches de Roissy demandent que le trafic aérien soit lui aussi réduit, pour participer à cet effort d’assainissement de l’air que l’on respire.

L’association des riverains de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, premier aéroport d’Europe continentale, a réclamé lundi de ne pas s’en tenir à la circulation alternée pour les voitures mais de réduire aussi le trafic aérien, face au pic de pollution atmosphérique.

L’Advocnar, l’association qui regroupe ces riverains, demande dans un communiqué « la réduction du trafic aérien en cas de pic de pollution », une mesure qui n’a jamais été mise en oeuvre.

« Les polluants issus de la combustion du kérosène sont toxiques », rappelle l’association, citant les oxydes d’azote, les particules fines et les composés organiques volatils émis par les moteurs d’avion.

Les aéroports parisiens polluent trois fois plus que le périphérique

Selon Airparif, qui dispose d’un observatoire dédié à la pollution autour des aéroports parisiens, « les émissions d’oxyde d’azote » de l’ensemble des aéroports parisiens « sont plus de trois fois supérieures à celles du périphérique ».

« Le trafic aérien contribue pour 8% aux émissions franciliennes d’oxydes d’azote pour 2% aux émissions des particules PM10 et pour 3% aux émissions des particules fines PM2,5 ».

Le code de l’environnement prévoit spécifiquement la possibilité de réduire la circulation des voitures en cas de pic de pollution, mais est plus évasif sur les mesures qui peuvent être prises quant aux avions. « En cas d’épisode de pic de pollution prolongé, le ministre chargé de l’aviation civile prend les mesures nécessaires pour tenir compte de la pollution due aux mouvements d’aéronefs », énonce la loi.

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