26.02.2019 – L’Echo Régional

 

Les élus du Conseil départemental du Val-d’Oise ont signé à l’unanimité, vendredi 22 février 2019, une motion pour s’opposer à la privatisation d’Adp.

Sur proposition du groupe socialiste et apparentés, le Conseil départemental du Val-d’Oise a adopté à l’unanimité, vendredi 22 février 2019,  une motion relative à la privatisation du groupe Adp (anciennement Aéroports de Paris).

Le gouvernement et l’actuelle majorité parlementaire ont confirmé mercredi 20 février, leur volonté de privatiser le groupe Adp, n°1 mondial de la gestion aéroportuaire et responsable plus particulièrement de la plateforme aéroportuaire de Roissy. Au Sénat, les groupes Les Républicains, socialiste et communiste – ce qui est suffisamment rare pour le noter – ont uni leurs suffrages pour s’opposer à cette privatisation », expose Cédric Sabouret, conseiller départemental (PS) du canton de Villiers-le-Bel.

Et d’ajouter : « À l’image de ce vote, je sais que nous sommes nombreux, sinon unanimes dans cette assemblée, à partager ce refus de la privatisation du groupe Adp. »

Ainsi, dans leur motion, les conseillers départementaux du Val-d’Oise ont rappelé leur opposition ou leurs grandes réserves quant à la privatisation du groupe Adp.

9 milliards d’euros en vue

Ils demandent à l’État de jouer tout son rôle dans le développement de la plateforme aéroportuaire de Roissy et dans la prise en considération des interrogations et inquiétudes des riverains.

Ils souhaitent enfin que les parlementaires valdoisiens s’opposent, en seconde lecture, à cette privatisation.

Actuellement, l’État détient 50,6 % d’Adp et pourrait en espérer 9 milliards d’euros s’il cédait la totalité de ses parts. Mais les aéroports de Roissy, d’Orly et du Bourget génèrent quelque 300 millions de dividendes chaque année, dont les collectivités territoriales ne veulent pas que le secteur public soit privé.

 

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