Ce vendredi 22 novembre, l’association ADVOCNAR, le collectif NON AU TERMINAL 4, des représentants d’associations de défense de l’environnement et des citoyens sont venus en délégation pour interpeler Valérie Pécresse lors de l’inauguration du lycée de Montmorency rénové et demander l’abandon du projet du TERMINAL 4.

Benjamin Chkroun, Vice-président à la Région Île-de-France, donne l’assurance d’un rendez-vous avec la Présidente de la Région.


Madame Pécresse, vous inaugurez aujourd’hui le lycée Jean-Jacques Rousseau rénové, c’est l’aboutissement d’un long chantier et une avancée indéniable pour les jeunes qui y étudient au quotidien.
Mais cet établissement, comme bien d’autres en Ile-de-France, est survolé en permanence, jour et nuit, par le trafic aérien de Roissy-Charles de Gaulle, au détriment du sommeil, de la santé et de la réussite scolaire de nos lycéens.

Roissy-Charles de Gaulle détient déjà aujourd’hui le triste record européen du plus grand nombre de vols de nuit, soit 170 vols entre 22h et 6h du matin, et le record du nombre de mouvements d’avions avec 488 000 avions par an.

Néanmoins le développement du transport aérien continue de s’opérer principalement à Roissy-Charles de Gaulle, grâce à des extensions successives des infrastructures existantes. Le Terminal 4 projeté par le Groupe ADP représentera l’équivalent du trafic d’Orly ajouté à celui de Roissy !

Dans la région capitale, la plus densément peuplée de France, accueillant déjà 50% du trafic aérien de notre pays, l’impact sanitaire est actuellement maximal. Madame Pécresse, nous comptons sur vous pour agir !

Nous, association ADVOCNAR, collectif NON AU TERMINAL 4, associations de défense de l’environnement, citoyens, demandons l’annulation du projet du Terminal 4, incompatible avec la protection de la santé des populations survolées, incompatible avec les engagements climatiques de la France.

Il existe des alternatives au développement massif du trafic aérien en Île-de-France sans pour autant mettre en péril l’économie de notre région : parlons-en ensemble dans une démarche constructive.

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