Les 150 stations de mesure de Bruitparif déployées en Île-de-France sont unanimes : avec le confinement décrété en raison de l’épidémie de covid19, un silence inhabituel a envahi l’Île-de-France et notamment sa zone urbaine dense. La raison en est simple : la très forte baisse des émissions sonores en lien avec la diminution drastique des trafics routier, aérien et même ferroviaire, l’arrêt des chantiers et la fermeture de nombreuses activités et lieux festifs. (Bruitparif)

Les personnes habitant près des aéroports constatent davantage de calme en raison du ralentissement de l’activité aéroportuaire. Les stations permanentes de mesure du bruit aérien de Bruitparif notent des baisses très significatives en lien avec la forte diminution du nombre de survols: https://survol.bruitparif.fr/

Les évolutions dépendent toutefois de la localisation par rapport aux aéroports.

ROISSY CHARLES DE GAULLE

Le bruit lié au trafic aérien a quasiment disparu autour du doublet Sud de l’aéroport qui ne compte désormais plus aucun mouvement depuis le 20 mars.

Le doublet Nord a connu un pic de trafic les 19 et 20 mars, lié à la fermeture du doublet sud. Depuis le 21 mars, il fonctionne au ralenti. Une baisse des niveaux de bruit allant de 2,4 à 7 dB(A) a été constaté selon les stations de mesure.

ORLY

Autour d’Orly, une baisse importante a également été enregistrée, celle-ci étant intervenue de manière progressive. Elle atteint de l’ordre de 10 dB(A) à présent.

Aéroports de Paris a annoncé la mise à l’arrêt temporaire du fonctionnement de l’aéroport d’Orly à compter de la fin du mois de mars.

Lire le bilan de Bruitparif:
« Les effets du confinement sur le bruit dans la zone dense francilienne – Bilan une semaine après le début du confinement »

  • Bruit aérien pages 3 et 4
  • Annexe 3 pages 16 à 23

Plus d’infos: https://www.bruitparif.fr/les-effets-du-confinement-sur-le-bruit-en-ile-de-france/