Réchauffement climatique

 

Selon l’Agence Européenne de l’Environnement, les émissions de CO2 des vols internationaux au départ de l’Union Européenne ont augmenté de 85% entre 1990 et 2004.

D’après le GIEC , (Rapport« l’Aviation et l’atmosphère planétaire » 1999), la pollution causée par les avions, tout confondu (CO2 plus autres effets), contribuait, en 1992, pour 4 à 8% à l’effet de serre. Elle aura triplé d’ici à 2015 si rien n’est fait pour maîtriser le transport aérien, et pourrait dépasser ainsi la contribution de l’agriculture.

L’industrie et les compagnies aériennes minimisent systématiquement les chiffres, d’une part, en ne faisant état que du CO2 et non des autres émissions et effets associés et, d’autre part, en faisant référence à 1992.

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Les Amis de la Terre du Royaume-Uni ont calculé que si le transport aérien continuait à se développer dans leur pays à son rythme actuel, tous les efforts du pays pour maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre seraient annulés en 2020.

En 2000, le transport aérien était responsable de 35 millions de tonnes de CO2 sur les 900 millions émises dans l’Europe des quinze. En 2030, il devrait en émettre 100 millions si sa croissance se poursuit au rythme actuel.

Or pour l’instant, le trafic aérien échappe à toutes contraintes :

•exclusion du protocole de Kyoto. Depuis peu, le calcul de la contribution globale du trafic aérien a été introduit mais sans qu’aucun objectif par pays n’ait été fixé ;
•pas de taxes sur le kérosène pour l’aviation commerciale ;
•taxe de 5,5% sur les billets d’avions .

« Clearing the air, , The Myth and Reality of Aviation and Climate Change » de T&E – European Federation for Transport and Environment et CAN-Europe – Climate Action Network Europe  2007


« Prise en compte des émissions de l’aviation civile internationale dans un régime post-Kyoto ».

Présenté par Arnaud Brohé vue de l’obtention du grade académique de Diplômé d’Etudes Spécialisées en Gestion de l’Environnement 2006