22.01.2016 – Vonews

Alors qu’Airparif, association chargée de surveiller la qualité de l’air en Ile-de-France, a déclenché jeudi l’alerte aux particules PM10 en Ile-de-France, Jean-Pierre Enjalbert monte au créneau. Le maire de Saint-Prix, délégué national Debout la France à la transition écologique, pointe une nouvelle fois le rôle du trafic aérien.

 

« Les avions polluent toujours en toute impunité ». Jean-Pierre Enjalbert ne cache pas sa colère, alors que le seuil d’information des émission aux particules fines a de nouveau été dépassé ce jeudi selon Airparif. De quoi agacer le maire de Saint-Prix, qui dénonce de longue date l’impact du trafic aérien dans la dégradation de la qualité de l’air. Surtout, l’élu fustige l’absence de mesures visant à limiter le nombre de vols. « Aucune mesures de réduction du trafic aérien n’est proposée, recommandée, ni encore moins imposée », lance-t-il.

Et d’évoquer les risques pour la santé des franciliens. « Rappelons que chaque avion contribue à l’équivalent de pollution de 17 poids lourds réalisant 100 km ! Or, Roissy, Orly, Le Bourget, c’est plus de 800 000 mouvements annuels ! Comment peut-on penser que cela n’a aucun impact sur la santé des Franciliens ? »

Quelques semaines seulement après la clôture de la COP 21, l’édile appelle le gouvernement à réagir. Parmi ses propositions, « une égalité des taxations des différents carburants pour en finir avec le passe-droit dont bénéficie le kérosène », « la réduction du trafic aérien lors des pics de pollution », « l’interdiction progressive des avions les plus polluants » et « des mesures d’approche en descente continue pour les appareils venant se poser sur les plateformes aéroportuaires franciliennes ».

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