COMMUNIQUÉ
L’Aéroport Charles de Gaulle a 50 ans ! Oui un demi-siècle déjà …
CDG cinquantenaire ! L’heure du BILAN, pour le meilleur et pour le pire !
Ce vendredi 8 mars 1974 à Roissy en France dans le Val d’Oise, cet aéroport ouvrait ses portes pour offrir des voyages en avion, décollages, atterrissages sur une piste, proche de la Plaine de France et d’une urbanisation déjà copieuse contrairement aux dires de l’époque puis une deuxième piste, 8 ans plus tard.
Orly est saturé, parait-il, alors tant pis pour les survolés qui se plaignent !
Puis en 2000, deux pistes supplémentaires, parallèles aux premières, nommées « doublets nord et sud », complètent le tableau pour une croissance « illimitée » de survols aériens et de survolés, toujours pour le meilleur, sans jamais jeter un œil sur le pire !
« Faire du Ciel le plus bel endroit de la terre », prédisait une pub pour ces voyages.
En fait, l’hubris de l’homme a tout emporté, d’une modernité amorale pour un progrès immoral, ils feront du « Ciel un gigantesque enfer pour les loc’à terre de la Terre », ce toujours plus, prendra en otage la « santé » des survolés, leurs besoins et droits vitaux que sont le sommeil, le repos et l’air respirable dont les conséquences sanitaires, non intégrées par les concepteurs de ce projet colossal et mal pensé, détruisent la vie de milliers de survolés, tous les jours davantage ! Quelle irresponsabilité !
Peu importe, l’économie courtermiste a prévalu, donc, touristes, hommes d’affaire, sans oublier des personnes à revenus modestes s’offriront des voyages pour le prix d’un rôti de bœuf français !
Démocratisation de l’aviation, au prix d’une détaxation du kérosène, privilège indécent au « pays de la COP 21 », pour une pollution chimique du transport le plus polluant au monde, Mesdames et Messieurs les passagers !
Le Président de la République n’a-t-il pas pour mission essentielle de protéger la santé de chacun de nous ? Or, les nuisances sonores et chimiques des « poisons du ciel » provoquent de graves problèmes de santé sur les survolés !
BILAN
L’urgence de protéger la santé de chacun et le climat est un devoir auquel « l’intérêt général » doit répondre prioritairement au pays de la COP21.
La santé est le bien le plus précieux de l’homme et même l’économie a besoin d’une population en bonne santé pour fonctionner.